La Route : Les Vagabonds du rail de Jack London


Rédigé le 4 août 2016

La-Route-Les-Vagabonds-du-railPremières phrases :
Quelque part dans l’État du Nevada, il existe une femme à qui j’ai menti sans vergogne pendant deux heures d’affilée. Je ne cherche point ici à faire mes excuses, loin de là ! Je désire seulement m’expliquer. Hélas, je ne connais pas son nom, encore moins son adresse actuelle. Si, par hasard, ces lignes lui tombent sous les yeux, j’espère qu’elle voudra bien m’écrire.

Pourquoi ce livre :
J’aime beaucoup Jack London, mais je ne connais de celui-ci que sa période « chercheur d’or ». J’ai toujours eu une appréhension à le découvrir dans ses autres récits. Puis je ne sais pourquoi, en parcourant ma liseuse à la recherche d’un nouveau livre à lire, je suis tombée sur « Les vagabonds du rail », j’ai lu le premier paragraphe et je n’ai plus quitté ma lecture.

Mon avis sur  Les vagabonds du rail :

Dans ce court récit autobiographique, ou plutôt ce livret de nouvelles, Jack London nous raconte sa soif d’aventure et son envie de voir du pays alors qu’il est encore tout jeune.

Au hasard de ses vagabondages, il découvre les Hobos — ses voyageurs du rail qui vont de villes en villes pour trouver du travail — nombreux dans les années 1890 en Amérique.

La pratique est dangereuse et est la cause de nombreux accidents, car il faut monter, la plupart du temps, dans le train en marche et se cacher sur le toit ou sur les essieux, pour échapper au contrôle.

Lui qui cherche l’aventure, ce mode de vie lui plaît beaucoup. Il doit voler et mendier pour survivre, fait quelquefois de la prison (les hobos sont mal vus dans certaines villes). Il parcourt comme cela les États-Unis et le Canada au gré des changements de train. Fait des rencontres plus ou moins chanceuses. Pendant tout le récit on perçoit tout de même que cette vie, il l’a choisie et l’assume pleinement au contraire de ses compagnons d’infortune qui eux non pas le choix. Il sait déjà qu’il pourra tirer quelques lignes de ses expériences, car il remarque une aisance à embobiner les gens avec des histoires qu’il invente de toute pièce.

J’ai vraiment apprécié ce petit livre qui est ma première plongée dans le Jack London « hors Grand Nord ». J’y ai retrouvé le style de l’auteur que j’apprécie, et même dans des moments assez rudes, il y met une pointe d’humour. C’est avec joie — et sans appréhension cette fois-ci — que je lirai tous ses récits. Je vais prochainement lire sa biographie écrite par Jennifer Lesier puis je pense que je me jetterai sur Martin Eden qui est tout de même son œuvre majeure.

Ses œuvres étant dans le domaine public, vous pouvez lire sa bibliographie gratuitement en ebook. Vous n’avez donc plus aucune excuse pour ne pas découvrir ce formidable auteur !

8 commentaires

  • Virginie
    4 août 2016 à 17 h 15 min -

    voila qui me tente beaucoup !

    • Chinouk
      8 août 2016 à 19 h 07 min -

      Laisse toi tenter, cela se lit tout seul 🙂

  • Marie-Claude
    4 août 2016 à 17 h 32 min -

    Pour une première incursion dans l’univers du grand Jack, ce récit me semble plus qu’approprié. Je note!

    • Chinouk
      8 août 2016 à 19 h 07 min -

      Tu n’as jamais lu de Jack London ??

      • Marie-Claude
        9 août 2016 à 13 h 58 min -

        Juste une petite nouvelle, à l’école. Mais j’y viendrai, j’y viendrai!

        • Chinouk
          18 août 2016 à 12 h 20 min -

          ah ben j’espere bien quand même…

  • Electra
    9 août 2016 à 14 h 05 min -

    J’ai un autre en attente mais celui-ci me donne très envie ! et merci d’indiquer qu’ils sont gratuit en version numérique ! je note je note !

  • Chinouk
    18 août 2016 à 12 h 20 min -

    je crois que tu dois lire Martin Eden ? oui Jack London est à presetnd ans le domaine public Youhou, ils sont tous dans ma liseuse…

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