Retour à la case départ de Stephen McCauley


Rédigé le 30 août 2020

livre Retour à la case départ – Stephen McCauley
Premières phrases du livre :
David Hedges était vraiment dans une mauvaise passe. Soren l’avait quitté après cinq ans de vie commune, il avait pris du poids, et entre ces deux faits navrants il s’était réveillé un matin en s’apercevant qu’il n’avait plus vingt ans. Ni quarante. La dernière personne dont il s’attendait à avoir des nouvelles, c’était bien Julie Friske.

Pourquoi ce livre ?
J’ai lu de très bons avis sur les livres de Stephen McCauley, sans jamais n’en avoir lu aucun de ses romans. De mon avis, c’est un auteur qu’il faut lire en été, j’ai donc décidé de le découvrir avec son dernier titre qui vient de sortir chez les éditions 10/18 : « Retour à la case départ ». Et puis franchement, j’ai craqué pour la belle demeure et le phare en couverture.

Retour à la case départ de Stephen McCauley – Mon avis

Quand David reçoit un appel de son ex-femme pour qu’il l’aide à planifier l’avenir universitaire de sa fille, lui dont c’est le métier, il n’hésite pas une seconde. Rien ne le retient à San Francisco. Alors il rejoint Julie à l’autre bout du pays, et tous deux reprennent exactement là où ils en étaient trente ans plus tôt : à finir chacun les phrases de l’autre.

Je découvre l’écriture de Stephen McCauley avec un grand plaisir, dès les premières pages je me suis laissée embarquer dans cette histoire. C’est drôle, caustique, plein de clichés, mais j’adhère !

Stephen Mc Cauley, avec « Retour à la case départ », nous propose une jolie histoire d’amitié, avec des personnages très attachants. David est vraiment un bon gars, prêt à tout pour aider son ex-femme et la fille de celle-ci. Julie, elle aussi, est prête à tout pour garder sa maison idéalement située et qui fait des envieux. Au mieux de ces deux-là Mandy, la fille de Julie, tente de décrocher une place dans une bonne université tout en faisant des petits boulots.

L’écriture de l’auteur est fluide et agréable à lire, une lecture parfaite pour un week-end de canicule.

J’ai surkiffé le décor dans lequel l’auteur a placé ses personnages. David vit à San Francisco. Alors oui, c’est ultra cliché, un gay qui habite SF, mais cela me rappelle tellement les chroniques du même nom que j’aime. Julie, elle, vit dans une grande maison en bord de falaise, elle est délabrée, mais le terrain m’a fait rêver.

« Retour à la case départ », bien que caustique, est tout de même un roman feel-good, idéal pour l’été. J’avoue avoir de plus en plus de mal avec ce genre, mais j’ai tout de même passé un bon moment de lecture, malgré quelques longueurs et une fin un peu trop téléphonée.

Stephen McCauley- Retour à la case départ

7

L'ECRITURE DE L'AUTEUR

7.0/10

L'HISTOIRE

7.0/10

En résumé

  • Traduit par Séverine WEISS

Infomations

  • Éditeur 10 X 18 - 11 juin 2020
  • 456 pages

2 commentaires

  • Karine
    7 septembre 2020 à 15 h 26 min -

    J’avais beaucoup aimé L’objet de mon affection, du même auteur. Ducoup, je note celui-ci!

    • Chinouk
      11 septembre 2020 à 10 h 15 min -

      Il est dans ma pal depuis des années ! il faut que je le sorte 🙂

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