L’oiseau du Bon Dieu de James McBride


Rédigé le 1 août 2020

livre L'oiseau du bon dieu  James McBridePremières phrases du livre:
Découverte d’un manuscrit exceptionnel
Par A, J,Watson
Wilmington, Delaware, (AP) Le 14 juin 1966 – À la suite d’un incendie qui a détruit la plus vieille église noire de la ville, on a retrouvé un récit d’esclave des plus stupéfiants, mettant en lumière une période méconnue de l’Histoire américaine.

Pourquoi ce livre ?
Étrangement, ce livre qui est paru dans le catalogue totem des éditions Galmeister ne m’avait jamais sauté aux yeux ! Il a fallu que, lors d’un swap, ma partenaire le mette dans sa liste de souhait pour que je le découvre. Le résumé m’ayant interpellée, je l’ai acheté aussitôt mais, depuis deux ans, il dort dans ma pal. Il y a quelques semaines, sur Instagram, une copinaute cherchait des volontaires pour l’accompagner dans une lecture commune de ce même livre ! C’était l’occasion ou jamais de le sortir enfin et de voir de quoi il retourne.

Résumé :

En 1856, Henry Shackleford, douze ans, traîne avec insouciance sa condition de jeune esclave noir lorsque le légendaire abolitionniste John Brown débarque en ville avec sa bande de renégats. Henry se retrouve libéré malgré lui et embarqué à la suite de ce chef illuminé qui le prend pour une fille. Affublé d’une robe et d’un bonnet, le jeune garçon sera brinquebalé des forêts où campent les révoltés aux salons des philanthropes en passant par les bordels de l’Ouest, traversant quelques-unes des heures les plus marquantes du XIXe siècle américain. Cette épopée romanesque inventive et désopilante a été récompensée par le prestigieux National Book Award, le plus prestigieux des prix littéraires américains.

L’oiseau du bon dieu de James McBride- Mon avis

Nous allons suivre cette aventure au travers des yeux de Henry, dit l’échalote, qui va parcourir les États-Unis — ou plutôt se laisser porter au fil du vent — pendant plusieurs années au côté du célèbre John Brown, un homme farfelu, adorateur de Dieu, prêt à tout pour mettre en œuvre sa mission qui est d’abolir l’esclavage, même à y laisser sa vie.

L’oiseau du Bon Dieu est un roman très intéressant, car il nous permet de découvrir cette partie de l’Histoire américaine inconnue (de moi en tout cas) qui pourrait bien avoir déclenché la Guerre de Sécession. Car oui, John Brown est un personnage qui a réellement existé. C’est intéressant de voir le point de vue des esclaves sur leur libération.

James McBride avec Henry et John Brown nous offre deux truculents personnages. On rit aux bourdes et à la désinvolture de Henry, et l’on est attendri par la persévérance et la conviction de John Brown, un personnage qui m’a beaucoup marquée et qui me manquait quand il n’était pas présent dans l’histoire.

Avec L’oiseau du Bon Dieu, James McBride nous offre un roman sombre, drôle, intéressant et passionnant que je recommande fortement aux amoureux de la littérature américaine et que tous les amateurs de l’Histoire des États-Unis doivent lire.

Suite à cette lecture, j’ai découvert que ce livre a été adapté par Showtime en une mini-série, avec et co-écrit par Ethan Hawke (c’est son livre préféré) ! Quelle joie !

Bande annonce de la série

L'oiseau du bon dieu de James McBride

7.8

L'ECRITURE DE L'AUTEUR

7.5/10

L'HISTOIRE

8.0/10

En résumé

  • Titre V.O. : The Good Lord Bird
  • Traduit par Françoise Happe

Infomations

  • Editions Gallmeister - 4 mai 2017
  • Collection Totem
  • 480 pages

Un commentaire

  • krol
    2 août 2020 à 23 h 34 min -

    Encore un livre de chez gallmeister que j’ai envie de découvrir.

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