La porte Manga de Inoue Daisuke


Rédigé le 4 février 2018

manga daisuke inouePourquoi ce livre

Je lis très peu de manga; en revanche, je suis une grande fan de Jiro Taniguchi dont j’admire le trait de crayon soigné et délicat ainsi que ses histoires de familles empreintes de nostalgie. J’aime aussi le manga ‘ Une sacrée mamie, de Sabûro Ishikawa et Yôshichi Shimada toujours parce qu’il parle de culture japonaise. En feuilletant le catalogue des sorties de ce début d’année de la maison d’édition Picquier, je suis tombée devant « La porte », un manga d’Inoue Daisuke tiré du roman de Natsume Sôseki. J’aime beaucoup cet auteur « classique » japonais. Si vous aimez un peu la littérature nippone, vous devez avoir entendu parler de son roman le plus célèbre : «je suis un chat». N’ayant pas encore lu «la porte», je me suis donc tournée vers cet ouvrage d’autant plus que la phrase d’accroche est assez tentante :
« Un grand roman de Sôseki magistralement adapté en manga, dans le décor attachant du Japon d’il y a 100 ans».

Mon avis sur le manga La porte Manga de Inoue Daisuke

Sôsuke et O-Yone ont un secret qui les hante depuis leur jeunesse; à cela, vient s’ajouter le devoir d’accueillir dans leur petite maison le jeune frère de Sôsuke qui est étudiant. Le couple n’a pas beaucoup d’argent et la venue de Koroku dans leur foyer est une source supplémentairement de stress pour Sôsuke qui souffre de dépression. Quand ressurgit le passé, celui-ci décide de partir quelques jours dans un temple Zen pour se ressourcer et pour chercher des réponses.

Comme je le disais plus haut, je n’ai pas encore lu le roman de Natsume Sôseki correspondant à ce manga, mais je pense qu’Inoue Daisuke a fait du très bon travail d’adaptation, car une fois la dernière page tournée, j’ai presque eu l’impression d’avoir lu le roman.

Une histoire simple, tranquille, japonaise quoi.

L’on ressent bien la dépression du personnage de Sôsuke dans le dessin du mangaka. La représentation de l’architecture japonaise est vraiment belle et de nombreuses cases de nature viennent agrémenter tout en finesse les planches :
le bruit du vent dans les feuilles, des oiseaux qui picorent, le coucher du soleil.
J’ai apprécié que l’on nous présente les personnages avant d’entrer dans l’histoire.
Finalement, ce manga comporte tout ce que j’aime : des histoires de famille, des paysages et de l’architecture japonaise et une certaine nonchalance.
L’objet livre est magnifique. C’est un manga qui a les mêmes qualité et taille qu’un livre. Rangé dans ma bibliothèque, il ne dénotera pas avec mes autres livres de la maison d’édition.
Je vous recommande ce manga, même si vous n’êtes pas fan du genre, car il n’a rien à voir avec l’idée que l’on se fait des mangas. Un ouvrage qui plaira aux fans de Jiro Taniguchi, et pour ma part, je file voir si je trouve le roman éponyme.

La Porte

15€50
8.3

Le dessin de l'auteur

9.0/10

Le récit

7.5/10

Infomations

  • Traducteur : PAtrick Honnoré
  • Philippe Picquier (1 février 2018)
  • 224 pages

Un commentaire

  • maggie
    7 février 2018 à 20 h 17 min -

    Je connais Taniguchi de nom ( et c’est vrai que ses dessins sont beaux :-)). Pour l’instant, je ne connais rien à la culture japonaise mais j’ai acheté comme tu sais Maiko et je compte bien au moins lire un manga dans ma vie… Pourquoi pas celui-là ! Mais j’avoue qu »une sacrée mamie me tente beaucoup

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