En Sibérie – Colin Thubron


Rédigé le 5 juillet 2012
L’histoire : 
La Sibérie : un immense nulle part, plus grand que les États-Unis et à peu près inconnu. Une terre dévastée que peuplent, entre usines en ruine et déchets nucléaires, des popes illuminés, des chamans égarés, des rescapés du Goulag – autant de fantômes s’acharnant à vivre malgré tout. Le célèbre écrivain-voyageur mêle le passé au présent, les paysages aux rencontres, pour nous offrir le portrait poignant d’une terre aux allures de prison.
Premier paragraphe:
Des étendues glacées à jamais traversées par un homme enchainé. Dans les lointains, peut-être, un troupeau de rennes ; un chasseur qui inscrit son ombre sur la neige. Mais c’est tout. La Sibérie : elle occupe le douzième des terres immergées du globe – voilà la seule certitude qu’elle laisse dans l’esprit. Une austère beauté, une peur indélébile.

Pourquoi ce livre :

Ce livre fait partie de la jeune collection voyage de folio. Cette collection regroupe les aventures d’écrivain voyageur à travers de monde. J’ai déjà lu plusieurs titres de cette collection que j’aime beaucoup, c’est donc sans crainte aucune, que je me suis lancé dans la lecture de En siberie, partenariat avec livraddict et Folio.
Colin Thubron à obtenu le prix Nicolas Bouvier en 2010 avec ce récit.
Note : Pas terminé

Mon Avis : 

En théorie, ce livre avait tout pour me plaire, c’est un récit d’écrivain voyageur, j’ai déjà fait de très belles découvertes dans l’édition où il est édité et je suis fan des étendues glacées de la Sibérie.
Les premières pages me plaisent, l’écriture de l’auteur est fluide, et les mots coulent tout seuls. Jusque-là tous va bien, sauf que cela se gâte quand l’auteur s’attarde beaucoup trop à mon goût dans l’aspect de la Siberie que je n’aime pas, voir que je déteste même : un pays en ruine miné par la pauvreté et l’alcool.
L’auteur parle beaucoup de politique et de  l’histoire  du pays aussi, trop pour moi, et c’est à ce moment-là que j’ai décroché, ce n’est absolument pas ce que je souhaitais trouver avec ce livre
Je ne suis pas arrivée à accrocher au récit en lui même, l’auteur saute du coq-à-l’âne dans ces rencontres, je n’arrivais pas à suivre son déplacement.
Par exemple : à un moment l’auteur est dans train et à la ligne du dessous il est quelque part à discuter avec une personne au milieu de la ville, mais quelle ville d’ailleurs ?
Je n’aime pas quand cela va trop vite moi !
Des morceaux de paragraphes sans trop de rapport avec celui du dessus, voilà quelle impression m’a faite ce livre. Je ne parle évidemment que des 200 premières pages, car il est impossible pour moi d’aller plus loin. Ce livre me tombe des mains chaque fois que je le prends.
il m’a fallu 15 jours pour lire 200 pages, c’est un signe, ce n’est pas la peine que je m’acharne à vouloir le finir dans l’immédiat, c’est dommage, car j’arrive justement a un moment où l’auteur part enfin vers les espaces glacés, mais il faut que je fasse une pose, je vais laissé passer l’été avec des lectures plus légères et comme cela à la rentrée je reprendrai le voyage ou je l’ai stoppé, même si je sais que le voyage ne sera pas facile, je l’effectuerai par petit tronçon.

En Sibérie – Colin Thubron – Edition Folio Voyage – 470 pages  – 8 .10€

 

2 commentaires

  • PetiteMarie
    5 juillet 2012 à 17 h 05 min -

    Je vois qu'on attendait la même chose de ce livre et qu'on a été gêné par les mêmes choses ! J'ai mis un mois pour le lire (donc je le lisais à peu près à la même vitesse que toi ! ^_^)…
    En tous les cas, c'est bête mais je suis contente de ne pas être la seule à avoir ressenti ça face à ce livre !

  • Chinouk
    5 juillet 2012 à 17 h 25 min -

    oui 🙂 moi je commençais à le prendre en grippe, donc j'ai préféré stopper et le reprendre plus tard.

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